Des textiles pour se protéger des rayonnements UV durant l’été, comment ça se mesure ?
La résistance à la pénétration des Ultra-violets se mesure de façon très objective. Le principe est conceptuellement assez simple : on utilise une source de lumière générant du rayonnement UV (UVA ; UVB). On expose la matière textile à ce rayonnement et on place à l’endos du textile un photorecepteur qui mesure la quantité des UV qui passe à travers le textile.
Par un système de calculs normalisé, il est ensuite possible de déterminer quel est le niveau de protection du textile vis-à-vis du rayonnement UV.
Un des enjeux pour les manufacturiers est de réaliser des textiles suffisamment légers tout en étant le plus opaque possible au rayonnement UV.
En effet, on sait comment bien se protéger des UV avec un textile très opaque, souvent lourd, mais peu confortable par temps chaud.
L’autre enjeu consiste à assurer une protection qui dure dans le temps. Par exemple, un t-shirt sera porté plusieurs fois durant l’été, exposé à la lumière UV évidemment, mais aussi à l’eau de piscine, l’eau de mer, ainsi que de nombreux lavages.
Il est donc possible de combiner des mesures de résistance à la pénétration des UV suite à des lavages répétés, des heures d’exposition à la lumière, des expositions à l’eau de piscine…
Les indices UPF observés sur les vêtements dans le commerce indiquent le niveau de protection des matériaux textiles.
La méthode standard AATCC 183 classe les valeurs UPF mesurées en 3 catégories :
Bonne protection UV pour un UPF de 15 à 24 ;
Très bonne protection UV pour un UPF entre 25 et 39 ;
Excellente protection UV pour un UPF supérieur à 40.
NB :
- UPF50+ est la valeur maximale possible avec AATCC 183
- La Skin Cancer Foundation recommande un minimum de 30 pour qu’un vêtement soit considéré comme protégeant contre les UV.
- Quelques méthodes de référence : AATCC 183, ASTM D6544…
CTT, au cœur de la matière